@rib News, 05/12/2012 – Source Xinhua

Le directeur du département du climat des affaires au groupe de la Banque mondiale, Pierre Guislain, qui a séjourné au Burundi du 2 au 5 décembre, a incité les privés à venir investir au Burundi vu l'état d'amélioration des réformes déjà réalisées et d'autres en cours.

« Ce qui est important pour un investisseur, c'est de voir les perspectives (..). Je crois qu'un petit pays a les possibilités importantes d'attirer les investisseurs. Il y a des richesses nationales dans ce pays qui peuvent être exploitées de manière plus efficace : les potentiels hydroélectrique, minier, agricole et touristique, tout ça ce sont des opportunités d'investissement privé qu'il faut parvenir à encadrer et à encourager. C'est en faisant de petits investissements qu'on va montrer que ce pays est prêt à faire des business et attirer les investissements d'une manière générale », a confié Pierre Guislain.

Il a indiqué que le climat des affaires n'est pas encore très bien certes, mais qu'il s'améliore compte tenu des réformes que le Burundi a réalisées ces deux dernières années, surtout en matière d'enregistrement d'une entreprise où en deux jours on peut enregistrer une entreprise contre deux mois avant les réformes.

« Ce que je dis au gouvernement, c'est de maintenir et d' accélérer ces réformes parce qu'un investisseur viendra s'il se dit que le climat va s'améliorer et ainsi s'il est convaincu qu'il va améliorer ses perspectives », a-t-il ajouté.

Il demande plus particulièrement aux autorités burundaises de s' assurer que les réformes qui ont été entreprises dans certains domaines l'ont été dans d'autres domaines, notamment dans les cours et tribunaux.

Il a indiqué que même si le Burundi est un pays pauvre, il y a des besoins qui peuvent exister pour le marché burundais et d' autres qui peuvent intéresser le marché régional, le Burundi étant très bien positionné pour servir les zones frontalières par exemple de la Tanzanie.