@rib News, 11/01/2013

● Justice

- Les avocats de Ruvakuki viennent d’adresser une correspondance au ministre de la Justice pour lui demander la libération conditionnelle de leur client. Maître Fabien Segatwa trouve que Ruvakuki remplit les conditions de bénéficier de cette libération conformément aux textes de lois en vigueur eu Burundi. Il fait savoir aussi que Ruvakuki se garde le droit du pourvoi en cassation du jugement rendu contre lui. [Isanganiro]

- Dans l’affaire de tentative de vol de plus de 200.000.000FBu de la MFP, le Parquet de la Marie de Bujumbura vient de décider de maintenir en prison les 4 accusés déjà appréhendés. Selon la défense de ces personnes, c’est une honte et si cela continue, la Justice n’est pas en train de se coller une belle image. Maître Frédéric François Niyonahabonye s’étonne du fait que celui qui a été attrapé avec le chèque qui devrait servir de retrait de cet argent a été arrêté pour un laps de temps mais a été relâché et s’est enfui. Il estime que cela est une manœuvre pour cacher la vérité dans cette affaire. Il espère pourtant que le prochain juge va dire le droit et libérer ceux qui sont injustement incarcérés. [Rpa]

- Pour la 4ème fois, le procès opposant la famille omanaise expulsée à Rumonge de la maison qu’elle occupait depuis 1974 et la famille rapatriée qui a été installée dans cette même maison au mois d’août dernier n’a pas eu lieu ce vendredi devant le Tribunal de grande instance de Bururi. Pour cause, la famille rapatriée n’a pas répondu à aucune des quatre convocations lui envoyées. Selon certaines informations, cette famille rapatriée est conseillée par la CNTB de ne pas se présenter devant le Tribunal, ce que dément le représentant de la CNTB à Bururi qui affirme le contraire. Entre temps, la famille omanaise qui affirme errer dans les rues s’étonne du fait que ses biens qui se trouvaient dans cette maison sont en train d’être volés un à un. [Isanganiro]

● Politique

- Le président du parti Uprona demande au Chef de l’Etat de limoger le président de la CNTB. Selon ce parti, le président de la CNTB est un homme inflexible qui reste impénétrable aux conseils lui prodigués puisqu’il n’a jamais montré sa volonté de changer. Il est, selon le président de l’Uprona, toujours caractérisé par son arrogance. Charles Nditije estime qu’au lieu de participer à l’unification du pays comme cela est contenu dans sa mission, Mgr Sérapion Bambonanire contribue plutôt à monter les gens, les uns contre les autres. Il affirme que l’Uprona n’est pas contre la CNTB puisqu’il est parmi ceux qui l’ont mis en place, mais qu’il est contre les actes, les paroles et le comportement de son président, qui travaille à sa guise alors qu’il y a des textes auxquels il devrait de fier. Charles Nditije demande aussi qu’il y ait un audit pour de montrer comment la CNTB est en train de fonctionner afin que ce rapport aide le Gouvernement à prendre des décisions nécessaires. Il affirme par ailleurs que tôt ou tard, le Gouvernement sera tenu responsable des agissements de cette commission. [Isanganiro/Télé-Renaissance/Rtnb/Rpa]

- Le parti Uprona dit qu’il ne va pas quitter les institutions même si le Gouvernement auquel il participe ne résout pas certains problèmes épineux dans le pays comme la question foncière. Charles Nditije estime qu’on peut mieux conseiller étant à l’intérieur plus qu’étant à l’extérieur. Il affirme pourtant que si le retrait s’avère une solution pour arrêter la corruption, les assassinats, la résolution de divers problèmes, ils vont se retirer. [Rtnb/Isanganiro]

- Le même parti dit aussi qu’il faut que les politiciens en exil rentrent au pays pour contribuer à sa reconstruction. Mais, il demande au Gouvernement de bien préparer comment leu sécurité sera assurée afin qu’ils puissent rentrer. Charles Nditije estime que la mise en place de la CVR doit être minutieusement faite puisque cette question est très importante dans la vie du pays et que sa mise en place doit suivre des procédures résultant d’un consensus entre tous les concernés. [Rtnb]

- Selon certains analystes, l’ex-député du Burundi au sein de la Communauté est-africaine, qui vient d’adresser une correspondance au représentant du Secrétaire général de l’ONU au Burundi, cache certaines réalités. En effet, tout en affirmant que 6 personnalités sont à la tête dans tout ce qui se fait au Burundi, il ne donne pas le rôle de chacun d’eux. Affirmant aussi que cette situation a commencé en 2007, il n’est pas non plus compréhensible pourquoi il a attendu 5 ans pour le dire. En outre, Manassé Nzobonimpa avait affirmé que les élections de 2010 n’ont pas été fraudées. N’est-il pas une façon de se protéger ? Et pourquoi aurait-il attendu plus de 2 ans pour le dénoncer ? [Rpa]

● Société

- Le fonds d’aide aux médias n’a pas été fonctionnel comme cela se devait. En effet, il avait été mis en place avec des subventions s’élevant à 200.000.000FBu mais, selon la ministre de la Communication, le budget de 2012 lui a doté seulement de 100.000.000FBu dont la moitié lui a été ôtée lors de la révision budgétaire de juin 2012. Mme Concilie Nibigira affirme que même cet argent promis n’a pas été disponible, seuls 50.000.000FBu ont été donnés et ils ont été utilisés pour acheter 34 ordinateurs qui ont été distribués à 17 médias. [Rpa]

● Education

- Les parents d’élèves et écoliers dénoncent le fait que leurs enfants n’ont pas eu les résultats du premier trimestre. Selon le comité des parents d’élèves et écoliers, cela cause un manque d’autoévaluation de la part de ces enfants. Ils n’ont pas ainsi la base pour se corriger et pour faire mieux qu’au trimestre précédent. Le président de ce comité estime qu’avant de continuer de donner les cours pour le second trimestre, il faut d’abord avoir les fruits du premier. Il demande le respect de la loi même dans la prise de sanctions que le Gouvernement envisage mais, selon lui, les sanctions ne sont pas prioritaires. [Bonesha/Rtnb/Rpa]

- Les enseignants du Lycée pédagogique communal de Gihanga en province de Bubanza se présentent au travail mais n’ont pas encore été autorisés à dispenser leurs cours depuis ce lundi. Le directeur de cette école a en effet refusé à ces derniers de le faire puisqu’ils n’ont pas encore donné les résultats aux élèves de cette école. Les enseignants affirment qu’ils ne vont donner ces résultats avant que leur question soit résolue par le Gouvernement. Le représentant du CONAPES dans cette commune se dit étonné du comportement de ce directeur et lui demande de se ressaisir puisque la grève est nationale et non locale. [Isanganiro]

- Les élèves du Lycée de Matana dans la province de Bururi ont emboité le pas à ceux du Lycée de Bururi dans la même province. Ils réclament eux aussi la proclamation pour continuer à suivre les enseignements comptant pour le deuxième trimestre. Le directeur de cette école confirme ces informations et fait savoir qu’il a tenté en vain de les faire renter en classe. Il ajoute qu’il en a informé les autorités communales afin qu’elles l’aident à maîtriser la situation. Les élèves quant à eux persistent et signent : pas de cours avant la proclamation des résultats du premier trimestre. [Rtnb/Isanganiro]