@rib News, 15/01/2013 – Source Xinhua

La Belgique envisage financer, à partir du début 2013, à hauteur d'un million d'euros, la deuxième phase du projet régional relatif à "la prévention et à l'amélioration des réponses aux maladies émergentes du bananier", a annoncé mardi, le représentant de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) au Burundi, Mohamed Hama Garba, à l'occasion d'une cérémonie de clôture de la première phase de ce projet.

La première phase (2012-2013) de ce projet, qui opère dans cinq pays de la sous -région des Grands Lacs - le Burundi, le Rwanda, la RDC, l'Ouganda, la Tanzanie, est venue apporter une réponse aux au flétrissement bactérien (BXW), l'une des maladies les plus graves du bananier.

La FAO, qui exécute ce projet, est consciente que l'approche régionale est la meilleure façon de répondre à des défis partagés par plusieurs pays comme les maladies transfrontalières d'origine animale et végétale.

En outre, l'une des majeures contributions de ce projet au niveau du Burundi est l'élaboration d'un plan stratégique de développement de la filière banane. Selon les enquêtes menées par l'Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU) dans le cadre de ce projet, le flétrissement bactérien du bananier, présent depuis 2010 dans 14 des 16 provinces que compte le pays, a une grande incidence sur la production du bananier, la sécurité alimentaire et au bien-être des populations rurales au regard de l'importance économique et sociale des cette culture pour les ménages, a-t-il informé.

Par ailleurs, la culture de banane est pratiquée au Burundi dans plus de 90% des exploitations agricoles et dans presque toutes les zones agro-écologiques du pays. Selon les statistiques de la FAO de 2008, sa production annuelle est estimée à 1,85 million de tonnes, soit 230 kg par personne et par an, a-t-il encore indiqué.

La Belgique appuie la FAO dans la mission de porter assistance aux communautés rurales démunies à travers des projets de réintégration socio- économique de population retournées au pays, de production et de distribution des semences, a-t-il signalé.