@rib News, 17/01/2013 – Source Xinhua

Le chef de l’Etat burundais Pierre Nkurunziza a posé jeudi la première pierre de l'Ecole technique professionnelle de Kigobe en commune urbaine de Gihosha à Bujumbura, dont la construction est financée par le Gouvernement chinois.

Le président Nkurunziza a déclaré à cette occasion que l’enseignement des métiers et la formation professionnelle sont devenus désormais la priorité de son gouvernement pour former une main d'oeuvre qualifiée.

« L'orientation de mon gouvernement aujourd'hui est de former les créateurs d'emploi et non les demandeurs d'emploi. Et l'un des plus grands canaux pour y arriver, c'est la formation technique et professionnelle de qualité offrant des compétences entrepreneuriales tout le long de la vie. L'école technique professionnelle de Kigobe vient alors dans le cadre de soutien à la volonté du gouvernement dans ses engagements envers le secteur de l'éducation », a-t-il souligné.

Il a indiqué que l'enseignement des métiers et la formation personnelle doivent être mis à l'honneur car, a-t-il dit, « l'heure n'est plus à la bureaucratie et aux bureaucrates » dans ce pays en perpétuelle évolution et l'on doit former une main d'œuvre qualifiée et dotée de l'esprit d'entreprise pour sortir réellement de la pauvreté.

L'ambassadeur de Chine au Burundi, Yu Xuzhong, a déclaré pour sa part apprécier les efforts du Gouvernement burundais dans le domaine de l'éducation.

Il a indiqué que cette école technique professionnelle par la société de construction de Beijing pour 59,2 millions de yuans (plus de 9,3 millions USD) permettra de fournir de nouvelles opportunités pour la jeunesse burundaise d'acquérir des arts de métiers dans divers secteurs.

Cette école vient s'ajouter au Centre de formation d'artisanat de Kamenge, créé dans les années 90, où la Chine a déjà formé plus de 350 personnes en matière de menuiserie, de couture et de broderie et de fabrication des meubles en bambous et en rotins.

« Ce qui a permis à des jeunes burundais et burundaises de créer leurs propres fabriques artisanales et de vivre de leurs propres métiers », a expliqué l'ambassadeur YU Xuzhong.