PANA, 01 mars 2013 Bujumbura, Burundi - Les Etats-Unis vont encore débourser un montant de quelque 3,5 millions de dollars cette année et porter ainsi l’enveloppe financière globale à 15,7 millions de dollars américains destinés à mieux lutter contre la transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant au Burundi, apprend-on de source diplomatique à Bujumbura. Depuis déjà 2007, les Etats-Unis disent avoir été parmi les principaux bailleurs de fonds dans le domaine de la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et l’amélioration de la santé maternelle et infantile au Burundi, peut-on lire dans un communiqué de presse transmis vendredi à la PANA par l’ambassade américaine à Bujumbura.
Ces aides se font sous forme de fourniture de médicaments, du matériel de laboratoire, de formation des personnels soignants et de sensibilisation des populations à la prévention et la lutte contre la pandémie, selon la même source. A titre indicatif, 115.658 femmes ont bénéficié des examens médicaux gratuits en période prénatale et 97.408 ont passé des tests de dépistage du VIH, indique encore le communiqué. La situation de la pandémie du VIH/SIDA reste préoccupante au Burundi où elle reste la première cause de décès chez l'adulte et l’une des premières causes de mortalité infantile, selon les statistiques officielles. Le taux de séroprévalence nationale est estimé à 4,2% chez les adultes de 15 à 49 ans, selon les mêmes statistiques. La situation de vulnérabilité de larges couches de la population figure parmi les facteurs qui exposent à la contamination au VIH/SIDA, dit-on dans les milieux spécialisés dans la lutte contre la pandémie à Bujumbura. Le statut social de la femme, les mouvements de la population et les violences sexuelles envers les femmes sont autant d’autres facteurs qui ont encore aggravé la situation du SIDA au Burundi durant les années passées de guerre civile. |