@rib News, 03/03/2013 – Source Xinhua

Le déficit énergétique au Burundi freine le développement industriel, malgré l'amélioration du climat des affaires, a déclaré samedi le directeur général de l'Industrie au Burundi, Dismas Havyarimana.

Selon M. Havyarimana, au Burundi, des opérateurs économiques se trouvent souvent dans l'impossibilité d'investir dans l'industrie lourde à cause de l'insuffisance de l'énergie.

Actuellement, a-t-il fait remarquer, le secteur industriel au Burundi est dominé par de petites et moyennes entreprises agro- alimentaires et reste de loin moins développé par rapport à ceux des autres pays de la Communauté Est Africaine (East African Communauty - EAC). Presque tous les produits sont importés de ces pays de l’EAC : le Rwanda, le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda.

Ce secteur reste moins avancé malgré l'amélioration du climat des affaires par l'Etat burundais qui a mis en place l'Agence pour la Promotion des Investissements (API), a indiqué M. Havyarimana.

De plus, a-t-il reconnu, la situation sécuritaire s'est progressivement améliorée et peut permettre d'investir sans s'inquiéter au Burundi.

Il a fait appel au gouvernement burundais de mettre en place un document de stratégie industrielle, qui va orienter les priorités dans ce secteur, créateur de beaucoup d'emplois et de la valeur ajoutée, dans un pays qui regorge des potentialités industrielles.

Ce secteur, a-t-il rappelé, a été frappé par la crise sociale qu'a connue le pays il y a bientôt 19 ans, lorsque l'industrie était encore à l'état embryonnaire.