@rib News, 09/03/2013 – Source Xinhua

Deux leaders de l'opposition burundaise en exil ont regagné leur pays samedi pour participer à un atelier qui se tiendra au Burundi du 11 au 13 mars pour échanger sur les enseignements des élections de 2010 et les éléments d'une feuille de route pour les scrutins de 2015.

Il s'agit d'Alexis Sinduhije, président du parti Mouvement pour la solidarité et la démocratie (MSD), candidat aux élections de 2010, et de Pascaline Kampayano, aussi candidate malheureuse à ces élections pour le compte du parti Mouvement pour la paix et le développement (MPD).

Interrogé sur la question relative sa sécurité, M. Sinduhije a indiqué qu'il compte sur les forces nationales de sécurité et que la question de sécurité des leaders de l'opposition fera l'objet des discussions au cours de l'atelier.

« La question de sécurité est intégrée dans les discussions que nous avons avec le gouvernement du Burundi qui est légal. Je ne peux que croire en lui. Je pense que la sécurité est une affaire du gouvernement, ce n'est pas une affaire des forces étrangères. Je suis sûr qu'elles (les forces nationales de sécurité, NdlR) peuvent me protéger mieux que les forces étrangères. Donc, je n'ai pas de problème à ce niveau-là », a-t-il souligné.

On ne sait pas si deux autres leaders de l'opposition en exil participeront à ce grand rendez-vous du gouvernement et du BNUB qui commence lundi. Il s'agit d'Agathon Rwasa, président du parti Front National de Libération (FNL), et de Léonard Nyangoma, président du parti Conseil National pour la Défense de la Démocratie (CNDD).

Selon les proches de la famille politique de ce dernier, il serait encore en train de négocier les garanties de non poursuites judiciaires.

Tous ces opposants avaient pris le chemin de l'exil suite à leur refus du verdict des urnes des dernières élections générales de 2010.