@rib News, 04/04/2013 – Source Xinhua

L'agriculture familiale au Burundi fait vivre plus de 90% de la population burundaise et nourrit ceux qui vivent des autres activités, a indiqué jeudi à Bujumbura M. Joseph Nduwimana, secrétaire permanent au ministère burundais de l'Agriculture et de l'Elevage, lors du lancement officiel des préparatifs de l'Année internationale de l’agriculture familiale (AIAF) de 2014.

L'agriculture familiale et les petites exploitations constituent un moyen important pour parvenir à une exploitation alimentaire viable et assurer la sécurité alimentaire, a-t-il noté.

Le Gouvernement du Burundi, avec l'appui de la communauté internationale, s'est engagé dans la recherche des solutions adéquates pour faire face aux différents défis liés à cette agriculture familiale, a-t-il précisé.

Il s'agit des problèmes en matière d'approvisionnement des intrants, à la gestion d'exploitations familiales, à la gestion des ressources en eau.

D'autres entraves au développement de cet agriculture sont notamment le manque d'accès et de contrôle des ressources liées à la terre, à la technologie, à la formation et au crédit, l’instabilité des prix fixés par le marché, a-t-il déploré.

Cette situation engendre au Burundi une extrême pauvreté de la population, des crises alimentaires fréquentes, l'exode rural, l’augmentation du chômage, a-t-il fait remarquer.

La campagne pour la déclaration de l'AIAF a été initiée par le Forum Rural Mondial, un réseau d'organisations de développement rural, d'associations agricoles, éleveurs et de pêcheurs, a-t-il rappelé.