@rib News, 02/07/2013 - Source Xinhua

Le Groupe Consultatif de Recherche Agricole International (CGIAR) a lancé mardi à Bujumbura le programme "Humidtropics" (tropiques humides) en faveur des familles agricoles pauvres du Burundi.

« Le programme vise à réduire la pauvreté rurale par la croissance agricole basée sur l'amélioration de la productivité et le développement du marché, accroître la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et la santé surtout des femmes et des enfants, gérer durablement les ressources naturelles pour fournir des services éco-systémiques durables », a précisé le secrétaire permanent au ministère burundais de l'Agriculture et de l'Elevage, Joseph Nduwimana, lors d'une cérémonie marquant le lancement du programme, qui s'étend sur 15 ans.

Le programme est d'une grande utilité dans la mesure où on travaillera directement avec les producteurs eux-mêmes, alors qu'aujourd'hui, au niveau de la recherche, on travaille seulement dans les stations de recherche agricole.

« Avec eux, on va identifier les contraintes agricoles qu'ils rencontrent dans leurs milieux environnementaux », a expliqué M. Nduwimana.

Le programme Humidtropics aborde les défis et les goulots d’étranglement de subsistance particuliers aux familles agricoles, notamment les femmes et les groupes vulnérables, les problèmes de l'environnement, en utilisant des approches participatives des partenaires dans la recherche pour le développement, a-t-il explicité.

Les critères de sélection des sites d'action de ce programme sont notamment la pauvreté des ménages, l'accès au marché, la dégradation des ressources naturelles, la densité de la population, a fait remarquer M. Cyrille Hicitunka, expert à l'Institut des Sciences Agronomiques du Burundi(ISABU).

Ces sites doivent être similaires à ceux des pays de la sous région, le Rwanda, la République Démocratique du Congo(RDC), l’Ouganda, le Kenya et l'Ethiopie, a-t-il révélé.

Au Burundi, ces sites sont notamment les plateaux centraux ( centre), la région naturelle de Mumirwa (Ouest), les dépressions du Moso (sud-est) et de Bugesera (nord), a-t-il noté.