@rib News, 03/12/2013

● Education

- Le deuxième vice-président de la République estime que le recrutement des professeurs à l’Université du Burundi sur base des critères ethniques, régionaux ou politiques n’est pas de nature à mettre en péril la qualité de l’enseignement qui est dispensé dans cette institution. Selon Gervais Rufyikiri, il faut certes un enseignement de qualité, mais également il faut viser la qualité dans l’équité. Il a affirmé cela alors qu’il visitait l’Université Sagesse d’Afrique. [rpa/rtnb/rtr]

@rib News, 03/12/2013

● Education

- Le deuxième vice-président de la République estime que le recrutement des professeurs à l’Université du Burundi sur base des critères ethniques, régionaux ou politiques n’est pas de nature à mettre en péril la qualité de l’enseignement qui est dispensé dans cette institution. Selon Gervais Rufyikiri, il faut certes un enseignement de qualité, mais également il faut viser la qualité dans l’équité. Il a affirmé cela alors qu’il visitait l’Université Sagesse d’Afrique. [rpa/rtnb/rtr]

- Le syndicat CONAPES lance un cri d’alarme au gouvernement burundais pour qu’il mette dans la loi budgétaire de 2014 les fonds destinés à corriger les disparités salariales entre les fonctionnaires publics. Selon le président de ce syndicat, le rapport produit à ce sujet a été parafé par tous les concernés y compris le ministère des finances. Emmanuel Mashandari constate donc qu’il ne reste qu’à intégrer les recommandations de ce rapport ou leurs adaptations dans la nouvelle loi budgétaire. Il précise que si tel n’est pas le cas, les professeurs vont donner et corriger les examens du premier trimestre, mais ne vont pas donner les résultats aux élèves. De plus, il ajoute que si rien n’est fait, d’autres mesures vont être prises. [bonesha/rpa]

● Politique

- Le représentant du parti Sahwanya Frodebu dans la commune de Kirundo accuse l’administrateur de cette commune de vouloir déstabiliser les autres partis politiques. En effet, alors que Jeanine Bigwabari avait annoncé à cet autorité la tenue d’une réunion de son parti sur la colline Cewe de la commune Kirundo en date du dimanche dernier, cet administratif a plutôt affirmé qu’il n’a pas vu cette lettre et a ainsi mobilisé des jeunes Imbonerakure avec à leur tête le chef de zone et le chef de colline Cewe pour déstabiliser les participants à cette réunion. Selon elle, ces jeunes avaient cherché des bâtons et gourdins pour mener une attaque au lieu de rassemblement des membres du parti Sahwanya Frodebu et avaient aussi propagé des fausses informations comme quoi la réunion n’aura pas lieu. Elle remercie toutefois le gouverneur de la province qui est intervenu avant que la bagarre n’éclate entre les membres du Frodebu et ces jeunes Imbonerakure. Elle profite de cette occasion pour demander que les autres partis politiques soient autorisés à tenir leurs réunions en toute quiétude. [rpa]

- La représentante du parti MSD dans la province Muyinga accuse le gouverneur de cette province de vouloir déstabiliser les autres partis politiques surtout ceux de l’opposition. Ancile Nsavyimana fait savoir que le gouverneur l’a convoquée pour l’interroger à propos d’une réunion du parti MSD qui s’est tenue ce dimanche au chef-lieu de cette province alors qu’elle avait reçue le feu vert des autorités communales. Elle trouve ensuite que le gouverneur voulait l’intimider à propos des manifestations qu’elle serait en train d’organiser contre la révision de la constitution conformément à ce que les partis politiques de l’ADC-Ikibiri ont décidé de faire dans les jours qui viennent. Le gouverneur ne nie pas la convocation de la représentante du MSD dans cette province. Ildéphonse Ntawunkunda fait pourtant savoir qu’il s’agissait d’une mise au point suite aux déclarations du président du MSD justement à propos des manifestations contre la révision de la constitution. Il tranquillise pourtant les représentants de tous les partis politiques et plus particulièrement ceux du MSD en affirmant qu’il n’y a aucun problème avec eux et qu’ils peuvent demander et obtenir des feu verts pour la tenue de leurs réunions. Pourtant, selon certaines autres sources, le gouverneur Ildéphonse Ntawunkunda se livre à des intimidations envers certaines personnes comme quoi elles seront arrêtées et emprisonnées en premier lieu si les manifestations éclatent. [rpa/isanganiro]

- L’institution des Bashingantahe du Burundi demande au gouvernement de dialoguer avec les partis politiques de l’opposition afin de voir ensemble avec tous les concernés la manière de révision de la constitution. Selon le président de la Fondation Intahe, le gouvernement devrait changer de discours et adopter une méthodologie plutôt plus rassemblant pour toutes les couches de la société. Cassien Simbare estime que la constitution qui a été obtenue après beaucoup d’efforts de la part des Burundais ne devrait pas être modifiée par un seul parti politique. Il est persuadé que le gouvernement ne va pas attendre que la population descende dans les rues puisqu’à ce stade, les choses se seraient empirées et que la manifestation n’est pas la solution au problème. Il trouve ainsi que c’est le gouvernement qui doit prendre le devant dans la mise en œuvre de la stratégie de dialogue contenue dans la feuille de route signée entre les politiciens et précise que les acquis d’Arusha doivent être sauvegardés dans la mesure du possible. [bonesha]

- La Fondation Izere Ntiwihebure dénonce les manifestations prévues par les membres de l’ADC-Ikibiri si le gouvernement n’amorce pas un dialogue dans le but de modifier certains articles de la constitution. Selon le président de cette association, les partis politiques de cette alliance peuvent continuer à faire valoir leurs revendications en empruntant d’autres moyens hormis les manifestions. François Xavier Ndaruzaniye trouve que le gouvernement de son côté doit tout faire pour que ces partis soient entendus sur leurs revendications. Selon lui, la descente dans les rues et une chose facile pour la population, mais leur gestion est très difficile une fois rassemblée. Il demande à chacun d’user de sa sagesse afin d’éviter le pire au pays en temps utile. [rpa/bonesha]

- Le président du parti CNDD constate que la dictature du parti CNDD-FDD doit être barrée. Selon Léonard Nyangoma, la modification de la constitution ne doit pas être faite par un seul parti politique alors qu’elle est l’œuvre de tous les politiciens. Il demande au président de la République, en tant que chef d’Etat, de ne pas laisser les choses en arriver aux manifestations. Pourtant, il constate que tôt ou tard, les choses finiront par éclater puisque le Burundi n’est pas un îlot à part et que la population est au courant de ce qui s’est passé dans les pays comme l’Egypte, la Tunisie, la Libye et  ce qui se passe actuellement dans les autres pays tels l’Ukraine, la Thaïlande. Il demande donc aux dirigeants actuels de pouvoir tirer une leçon de ces autres nations et de gouverneur en âme et conscience des risques qu’ils encourent. [rpa]

- Deux drapeaux du parti Uprona ont été volés la nuit de ce lundi à mardi dans le secteur Rugeregere de la commune Rugombo dans la province Cibitoke. Selon le représentant de ce parti dans cette province, il s’agit sans doute des membres du parti CNDD-FDD qui ont fait cela. Le député Etienne Simbakira trouve que les membres du parti au pouvoir essaient de provoquer ceux de son parti surtout en plantant des drapeaux tout près de la permanence du parti Uprona comme cela a été le cas dans ces derniers jours dans ce même secteur. Il demande aux Badasigana de ne pas se livrer à des actes de sabotage des insignes d’un quelconque parti politique et de prodiguer des conseils aux membres du parti présidentiel afin qu’ils se comportent d’une manière démocratique. [bonesha]

● Sécurité

- L’ancienne candidate à la présidentielle de 2010 Kampayano Pascaline demande au gouvernement d’intervenir pour que la question des déplacés du site de Ruhororo dans la province de Ngozi soit résolue. Native de cette commune de Ruhororo, elle trouve que la situation dépasse l’échelle communale et devrait être traitée au niveau supérieur. Elle demande aussi que les tentatives de division de ces déplacés soient suspendues afin de pouvoir affronter le problème tel qu’il est. Selon elle, le problème est lié à la politique en général et demande la réaction des autorités afin de sauver ce qu’il faut sauver. [bonesha]

- Les déplacés du site de Ruhororo dans la province de Ngozi estiment que la justice est en train d’opérer des arrestations arbitraires au sein de ce camp. La dernière en date est celle de ce lundi où le préfet des études du lycée communal  de Ruhororo a été convoqué par le parquet et emprisonné sans être entendu à la police de Ngozi. Ils font savoir que plus de 40 mandats seraient en train d’être confectionnés pour arrêter d’autres déplacés. Ils estiment en plus que ce montage est en train d’être orchestré par un commerçant en collaboration avec les Imbonerakure tous de ce même site. Ils disent ne pas comprendre ce comportement au moment où le gouverneur de la province de Ngozi avait affirmé, lors d’une réunion au cours de la semaine dernière, qu’il n’y aura plus d’autres personnes qui seront arrêtées. Le procureur de la République dans cette province dément ces informations et précise que le gouverneur n’a jamais prononcé une telle parole. [isanganiro/bonesha/rpa/rtr]

- L’ancien commissaire adjoint de la police dans la province de Gitega est accusé par une fille travaillant dans le bistrot communément appelé « Cercle » au chef lieu de la province de Gitega de l’avoir enlevée et séquestrée pendant presque toute la nuit de ce dimanche à lundi. Elle raconte que Rwembe est venu vers 23h dans ce lieu pour prendre un verre. Tout a commencé dans la douceur : alors que le dialogue était paisible entre elle et Rwembe, ce dernier a subitement changé de ton exigeant à la fille de monter dans une voiture appartenant à un commerçant qui est aussi chargé de la communication à la documentation de Gitega. Elle a été amenée au commissariat de la police à Gitega mais les policiers qui montaient la garde ont refusé de l’incarcérer. Elle a été ensuite embarquée en tournée dans la ville de Gitega et subissait des intimidations. Elle a, vers 3h du matin, été reconduite au commissariat de la police de Gitega où était le commissaire de la police dans les régions du centre-est qui l’a faite libérée des griefs de Rwembe. Elle demande que sa sécurité soit assurée et que sa dignité lui soit restituée. Le propriétaire de ce bistrot se dit étonné de ce comportement de Rwembe. La police nationale du Burundi fait quant à elle savoir que des enquêtes ont été entamées sur ce cas. Le porte-parole de cette dernière précise que les autorités policières et judiciaires se sont saisies du cas. Helmenegilde Harimenshi ajoute que si Rwembe est reconnu coupable d’enlèvement et de séquestration, il sera poursuivi devant la justice puisque ces faits sont répréhensibles. [rpa/bonesha]