@rib News, 10/12/2013 – Source Xinhua

Le Burundi est l'un des pays les plus en retard dans le monde en matière d'accès à l'énergie, a indiqué mardi à Bujumbura M. Xavier Michon, directeur du pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

M. Michon a fait ces remarques lors d'une cérémonie de lancement des travaux de l'atelier d'examen du projet de stratégie nationale de développement des énergies nouvelles et renouvelables au Burundi à l'horizon 2030.

Le taux d'accès de la population burundaise à l'électricité est inférieur à 5% contre une moyenne de 16% en Afrique subsaharienne, a-t-il précisé.

"Ce constat, très inquiétant, nous interpelle tous et appelle à l'action sans perdre de temps", a insisté M. Michon en soulignant qu'à travers la mise en oeuvre de cette stratégie sur les énergies nouvelles et renouvelables, des solutions adaptées au contexte burundais existent et sont à la portée du pays, notamment dans le sous-secteur du bois.

De son côté, le Secrétaire Permanent au ministère burundais de l'Energie et des Mines, Mme Justine Nisubire, a indiqué que selon les prévisions de son ministère, le déficit en énergie électrique continuera d'augmenter au cours des prochaines années dans la mesure où les investissements préconisés ne pourront établir l'équilibre énergétique qu'à l'horizon 2017/2018.

Le gouvernement burundais a initié l'élaboration d'une stratégie nationale de développement des énergies nouvelles et renouvelables à l'horizon 2030 pour permettre de proposer des actions concrètes en vue de répondre aux besoins en énergie tout en préservant l'environnement, a-t-elle souligné.