PANA, 14 mars 2014

New York, Etats Unis - Préoccupé par des confrontations violentes entre la police et les membres de l'opposition au Burundi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exhorté à la fois le gouvernement et les partis politiques à résoudre les tensions et à faire campagne contre les violences politiques à la veille de la tenue des élections présidentielle et législatives en 2015.

Dans un communiqué publié vendredi à New York, Ban Ki-moon a déploré "les restrictions croissantes sur la liberté d'expression, d'association et de réunion, surtout l'interdiction et la perturbation des meetings de l'opposition par la police et l'aile jeune du parti au pouvoir".

Il a noté que le respect de ces libertés et d'autres droits humains est la condition première pour des élections libres et justes l'année prochaine, tout en ajoutant que 'le Burundi ne peut pas se permettre de manquer cette opportunité pour consolider ses acquis démocratiques'.

Il a également lancé un appel au gouvernement et aux partis politiques pour travailler avec les représentants de la société civile afin de résoudre leurs différends de manière pacifique à travers le dialogue.

Le Bureau de l'ONU du haut commissaire pour les droits de l'homme (BOHCDH) a dit avoir enregistré au moins 19 incidents violents impliquant des membres de l'aile jeune du parti au pouvoir, plus connue sous le nom de Imbonerakure, depuis le début de l'année.

Les incidents comprennent notamment des bastonnades, des actes d'extorsion de fonds et d'intimidation d'opposants politiques, en plus des interdictions et des perturbations de réunions politiques.