@rib News, 29/04/2014 - Source Xinhua L'Assemblée nationale burundaise a ratifié mardi le projet de loi adhésion du Burundi au Protocole de Nagoya sur l'accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation relatif à la convention sur la diversité biologique. Le ministre burundais de l'Environnement Jean-Claude Nduwayo a indiqué aux députés qu'après la ratification du Protocole de Nagoya, le Burundi pourra bénéficier des avantages de plusieurs ordres.
Il a cité l'appui du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) et du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et d'autres donateurs pour les projets visant la mise en oeuvre de ce protocole. Avec la ratification de ce protocole, a ajouté le ministre Nduwayo, il est attendu des retombées économiques qui peuvent être réinvesties dans des stratégies de développement de lutte contre la pauvreté. Le Protocole de Nagoya est un régime juridique international qui présente un potentiel scientifique et économique certain pour les pays en développement dont fait partie le Burundi, a dit le ministre Nduwayo. Ce protocole permettra au Burundi de mieux encadrer la gestion des ressources génétiques présentes sur son territoire. De la sorte, a-t-il clarifié, le Burundi pourra éviter que ces ressources génétiques ne soient utilisées sans son consentement et sans pouvoir bénéficier des avantages découlant de leur mise en oeuvre. M. Nduwayo a affirmé qu'à ce jour, le Protocole de Nagoya enregistre 30 ratifications dont 13 pays africains, deux d'entre eux (Rwanda et Gabon) étant de l'espace "Commission des Forêts de l'Afrique Centrale" (COMIFAC). |