PANA, 27 mai 2014

Bujumbura, Burundi - Les Nations unies se tiennent prêtes à aider, par différents moyens, pour que les élections générales de 2015 se préparent et se déroulent dans la "transparence" et la "tranquillité", apprend-on de source diplomatique à Bujumbura.

L’annonce a été faite mardi par le président de la "Configuration Burundi" au sein de la Commission de consolidation de la paix des Nations unies, Paul Seger, au sortir d’une audience avec le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza.

Le diplomate onusien est encore sorti "rassuré" de l’audience accordée par le président Nkurunziza qui lui a promis que les élections de 2015 se dérouleront, en effet, "en toute transparence" et "en toute quiétude".

Le coût estimatif des prochaines élections générales est de 60 millions de dollars américains, dont plus de la moitié de ce montant est attendu des partenaires techniques et financiers extérieurs, selon les chiffres de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

Par ailleurs, le nombre d’électeurs passera de 3.558.047 en 2010, date des dernières élections générales, à 4.200.000 votants en 2015, d’après la même source.

L’autre fait nouveau est que, contrairement aux habitudes, certains scrutins vont avoir lieu le même jour, comme les municipales et les législatives, tandis que la présidentielle et les sénatoriales se tiendront à part, de même que l’élection des conseils de collines et de quartiers qui sont les plus petites entités administratives à la base au Burundi.

Chaque président de bureau de vote aura la qualité inédite d’officier de police judiciaire à compétence territoriale restreinte dans le cadre de cette mission, prévoit, entre autres innovations, le nouveau code électoral devant guider les élections de 2015.