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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Nouvelles locales des mardi 03 et mercredi 04 juin 2014 Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Nouvelles locales

@rib News, 04/06/2014

● Santé

- La population des alentours de l’hôpital Saint Augustin de Gihanga dans la province Bubanza a provoqué du désordre dans cet hôpital le matin de ce mardi pour réclamer qu’une infirmière qui était sur la garde ce lundi pendant la luit soit traduite devant la justice. C’est après que cette infirmière ait refusé d’accueillir une femme qui venait accoucher jusqu’à ce qu’elle accouche d’un enfant déjà mort. Les malades affirment que l’infirmière n’a pas voulu accueillir la femme alors qu’elle ne faisait rien du tout à ce moment. La direction de cet hôpital n’a pas voulu réagir avant d’avoir terminé un audit de décès comme son directeur le Docteur Bukuru Vianney l’a fait savoir.

Ce mercredi matin, le docteur Vianney Bukuru a annoncé que l’infirmière n’a pas mal agi et que la faute incombe plutôt à la femme qui venait accoucher qui s’est présentée tardivement alors que son enfant était déjà mort. Il précise que la femme a été bien accueillie et que la faute n’est pas du tout à chercher parmi ses employés. Il nie également des soupçons de corruption dont sont accusés certains de ces employés qui demanderaient des pots de vin pour accueillir tel ou tel malade surtout les femmes enceintes.

Sentiment tout à fait contraire chez ceux qui accompagnaient la femme enceinte ce lundi soir. Ceux-ci affirment haut et fort que l’enfant est mort après la naissance. Ils demandent que la justice fasse son travail et le père de l’enfant décédé demande que des sanctions exemplaires soient prises afin que le décès de son enfant constitue un salut pour le reste des enfants à naître. De son côté, le président de l’association APDDM militant pour le respect des droits des malades estime que le directeur de cet hôpital ne devrait dire rien d’autre que de se solidariser avec son infirmière. Moïse Ntiburuburyo demande plutôt à la justice de faire des enquêtes du moment que la famille a déjà saisi la police à ce sujet. [isanganiro/bonesha/rpa]

● Sécurité

- Un homme a tué sa femme sur la colline Mihigo de la commune Busiga en province Ngozi la nuit de ce lundi à mardi. Selon l’administrateur communal de Busiga, Maurice Gahungu a tué sa femme Ntamwishimiro Chantal à coups de machettes alors que la famille était déjà au lit. Pascasie Manirambona ajoute qu’un des enfants a voulu appeler au secours suite aux cris qu’il a entendus mais qu’il a été terrorisé par son père qui lui montrait la machette qu’il avait. Après que le calme soit revenu, les enfants se sont endormis sans savoir que leur mère est morte. Ils l’ont su ce mardi matin alors qu’ils allaient la réveiller. Le chef de famille a aussitôt pris fuite et la police indique qu’elle est à sa recherche. Les associations de défense des droits de l’homme dans cette province s’inquiètent des mauvais traitements dont sont victimes les femmes dans cette province et demandent que cela cesse. [isanganiro/rtnb/bonesha/rpa]

- Fouille perquisition dans le domicile d’un démobilisé du nom de Didace Gahungu de la colline Jenda rural, c’était l’après midi de ce lundi. La police a découvert chez ce démobilisé des effets militaires composés deux chargeurs vides, des jumelles, et autres effets qui ont été remis à la commission nationale chargée de désarmement. Rappelons que ce démobilisé avait lancé une grenade la nuit de ce dimanche à lundi sur les voisins qui venaient intervenir quand il se chamaillait avec sa femme et cette grenade a emporté la vie d’une personne et en a blessé 8 autres. [isanganiro/rtnb/rpa]

- Une personne a été gravement tabassée sur la colline Gihungwe de la commune Gihanga de la province Bubanza la nuit de ce mardi à mercredi. Selon des sources policières, Bazirutwabo a été battu par des personnes qui n’ont pas pu être identifiées qui l’ont trouvé à son domicile vers 20h du soir de ce mardi alors qu’il écoutait la radio. Les mêmes informations ajoutent qu’il est en train d’être soigné à l’hôpital autonome de Gihanga. Les enquêtes ont été entamées renchérissent toujours les mêmes sources. [isanganiro/rtnb/rpa]

- Un officier travaillant dans le domaine de la sécurité au sein du BNUB vient d’être déclaré persona non grata par les autorités burundaises et devra faire ses valises dans une période ne dépassant pas 48heures. En effet, selon le porte-parole du ministère des relations extérieures et de la coopération internationale, cet officier d’origine kenyane a été appréhendé à l’aéroport international de Bujumbura en date du 25 mai 2014 en possession de deux chargeurs garnis de munitions alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion à destination de son pays d’origine.

Daniel Kabuto précise que le gouvernement burundais n’aurait pas voulu que cette affaire soit portée devant la presse puisqu’elle était en train d’être traité diplomatiquement. Il précise toutefois que cet agent du BNUB a violé la convention de Chicago sur l’aviation civile et la Convention de Genève sur les relations diplomatiques et que la décision de le chasser du pays est une conséquence légitime. Il ajoute que cela peut avoir des conséquences néfastes sur l’image de l’aéroport de notre pays. Il reste toutefois convaincu que l’ONU en général et le BNUB en particulier vont comprendre cette décision du gouvernement burundais puisqu’ils ne soutiennent pas des personnes fautives. [isanganiro/rtnb/rpa/rtr/bonesha]

- Le ministre de la défense nationale et des anciens combattants a été reçu en audience par l’Ombudsman burundais ce mercredi matin. Au menu des échanges figurait la situation des démobilisés. Selon le ministre Pontien Gaciyubwenge, ils se sont convenus que le bureau du médiateur burundais va appuyer considérablement l’encadrement des démobilisés d’autant plus que la pauvreté peut les pousser à agir d’une manière non conforme pour avoir des moyens de survivre. Il a profité de cette occasion pour annoncer que la sécurité est bonne sur toute l’étendue du territoire national du Burundi et qu’il n’y a aucun militaire burundais sur le sol congolais même si certaines informations font état d’entraînements para militaires des jeunes burundais sur le sol congolais sous l’encadrement des militaires burundais. [rtr/bonesha/isanganiro/rtnb/rpa]

● Politique

- Des émissaires de certaines grandes puissances et organisations internationales dans la région des grands lacs africains viennent de visiter le Burundi. Ils se sont entretenus avec le président de la République, les partis politiques de la mouvance gouvernementale et ceux de l’opposition ainsi que les organisations de la société civile burundaise. A la fin de cette visite, ils ont sorti une déclaration dans laquelle ils annoncent le bilan de leur visite. Ainsi, ils ont constaté que le pays a fait des pas en avant surtout en ce qui est de la mise en place d’un dialogue entre politiciens ainsi que la mise en place de la loi électorale selon un consensus entre tous les partenaires. Ils apprécient également le fait que le gouvernement demande que des observateurs étrangers viennent suivre le processus électoral depuis ses débuts.

Ils estiment toutefois que les partis politiques ne sont pas traités de la même façon sur terrain et que l’espace politique est de plus en plus restreint pour certaines formations politiques ; ce qui  cause de temps en temps des mécontentements des uns et des autres. Ainsi, ils ont demandé aux politiciens burundais de privilégier l’instauration d’un bon climat de tranquillité et d’éduquer les jeunes qui leur sont fidèles afin qu’ils ne s’adonnent pas à des actes mettant en danger les droits des autres citoyens.

Ils trouvent pourtant que le gouvernement burundais doit prendre les devants dans la mise en place d’un climat apaisé avant, pendant et après les élections puisque selon eux, le processus électoral doit être crédible, libre et transparente pour aboutir à des élections paisibles. Le gouvernement doit en fin de compte faciliter une bonne expression politique de toue le monde. [isanganiro/bonesha/rpa/rtnb/rtr]

- Suite à cette visite et à ce communiqué, des réactions n’ont pas tardé à tomber. Ainsi, le porte-parole adjoint du président de la République estime que s’il y a un pays où la liberté d’expression est assurée, c’est bien le Burundi. Gervais Abayeho précise que le respect de la loi doit guider toute action du gouvernement burundais.

Même son de cloche chez le secrétaire général et porte-parole du gouvernement de Bujumbura qui trouve que le pouvoir en place doit respecter la loi dans tout ce qu’il entreprend. Philippe Nzobonariba apprécie les visites que ces émissaires viennent d’effectuer dans notre pays et que cela s’inscrit dans le cadre général de préparation des élections de 2015 comme le gouvernement leur avait demandé de venir s’enquérir de la situation avant, pendant et après les élections.

Selon lui donc, la période est bien choisie. Il trouve pourtant que le gouvernement n’a rien à changer si ce n’est que renforcer sa manière de travailler conformément à la loi. Il pense plutôt que le gouvernement doit aussi demander à toute personne de respecter la loi et que ces émissaires ne peuvent en aucun cas demander au gouvernement de travailler en dehors de la loi.

Il termine en affirmant que le gouvernement burundais doit attendre le financement des élections de la part de tous ses partenaires y compris ceux qui ont envoyé ces émissaires puisqu’il estime qu’ils ont été convaincus des explications qu’il leur a données concernant les accusations portées contre lui. [isanganiro/bonesha/rpa/rtnb/rtr]

- De son côté, l’opposition burundaise réunie au sein de l’ADC-Ikibiri se flotte les mains. En effet, son porte-parole espère que le message de ces émissaire ira tout droit dans l’oreille du président de la République et qu’il fera sienne les recommandations qu’il contient. Chevineau Murwengezo trouve que ces émissaires viennent au moment opportun et cela peut être interprété comme un signe que la communauté internationale a entendu et pris en considération les lamentations de l’opposition et de la société civile burundaises. [isanganiro/bonesha/rpa/rtr]

- Les représentants du parti Uprona dans 15 des 17 provinces du pays viennent d’adresser une correspondance à la présidente du parti Uprona reconnue par le ministère de l’intérieur pour lui demander de convoquer dans les meilleurs délais une réunion du comité central de ce parti élu en 2009 pour mettre fin aux problèmes qui minent ce parti de Rwagasore. Dans cette correspondance, ils trouvent que ce comité central de 2009 est mieux placé pour ce travail puisqu’il est reconnu et accepté par toutes les parties en conflits ainsi que le ministère de l’intérieur comme étant l’organe suprême de ce parti qui le dirige entre deux congrès. Ils trouvent également que les problèmes de ce parti sont causés par un groupe de quelques individus et voient que l’aile de Concilie Nibigira n’a pas de membres dans différentes communes de ce pays.

Ainsi, ils constatent que cette direction imposée par le ministère de l’intérieur est là pour spolier les biens de ce parti et mettre en place des comités illégaux dont les membres ne sont même pas des Badasigana. Ils demandent au ministre de l’intérieur de prendre acte de cette correspondance et de faciliter cette tenue d’une réunion de ce comité central de 2009. Ils affirment enfin que le dirigeant de l’Uprona que les Badasigana vont accepter est celui qui sera élu par eux-mêmes et non celui mis en place et imposée par une quelconque autorité. [isanganiro/bonesha/rpa/rtr]

● Justice

- Libération ce lundi après midi de trois personnes toutes membres du parti Uprona par le parquet de Muyinga. Minani Marie, Majambere Jean Bosco et Niyongabo Jean Baptiste avaient été arrêtés depuis le 22 mai dernier et étaient accusés d’avoir livré des informations à la radio Bonesha FM faisant état d’une distribution des armes aux Imbonerakure de la commune Bugabira de la province Muyinga. Le procureur de la République dans cette province affirme que les enquêtes vont continuer même si ces personnes ont été relâchées. Les organisations de la société civile quant à elles apprécient positivement cette libération, mais elles demandent que toutes les personnes incarcérées par de pareilles charges soient libérées. Elles pensaient ici à Pierre Claver Mbonimpa, président de l’APRODH en prison depuis 18 jours pour des faits similaires. [rtnb/rpa/isanganiro/bonesha]

- Le parti PARENA a sorti un communiqué de presse ce mardi pour se prononcer sur l’incarcération du président de l’APRODH. Selon ce communiqué, Pierre Claver Mbonimpa devrait être libéré puisqu’il n’a fait que son devoir d’informer et de crier dans le but de prévenir une situation irréversible. Le parti demande donc sa libération. Il demande en outre la mise en place d’une commission mixte d’enquête afin que la communauté nationale et internationale sache la vérité sur ce qui se dit concernant l’armement des Imbonerakure et les entraînements para militaires de certains jeunes burundais sur le sol congolais. Il constate par ailleurs que le résultat de cette enquête pèserait sur la manière de déroulement des élections de 2015. [isanganiro/bonesha/rpa/rtnb/rtr]

- Le ministre de la justice indique qu’il ne s’ingère pas dans le fonctionnement du syndicat des magistrats du Burundi comme les membres de ce dernier l’ont affirmé hier. Selon le porte-parole de ce ministère, le SYMABU a tenu une réunion dans les jours passés pour élire ses organes, mais n’a pas pu terminer cette réunion et a présenté au ministère un procès verbal affirmant que cette réunion sera poursuivie dans les prochains jours pour mettre en place les organes de ce syndicat. Déo Ruberintwari constate ainsi que le ministre de la justice est en droit de demander aux syndicalistes de mettre en place des organes légitimes du syndicat afin qu’il ait des interlocuteurs avec qui il peut traiter certaines questions. Il trouve de sa part que les problèmes qui minent le SYMABU sont des problèmes d’organisation interne. Il ajoute également ne pas être au courant des motifs de convocation du président du SYMABU par la cour d’appel de Gitega. Selon lui, la justice a le droit et surtout le devoir de convoquer qui que ce soit si elle a quelque chose à lui demander. [rpa/rtnb/bonesha/isanganiro]

● Gouvernance

- Destitution ce mardi de l’administrateur de la commune de Muyinga par le conseil communal. Evelyne Izobiriza a été démis suite à un vote secret où 12 voix sur les 13 se sont exprimées pour sa destitution. Ensuite s’est suivie, 6heures durant, une séance de lecture des charges qui pèsent sur elle. Elle a été accusée en effet de malversations des fonds de la commune en utilisant le carburant d’une manière inconsidérée où plus de 1.000litres d’essence sont consommés par une voiture de type CARINA communément appelée TI que la commune loue. De même, elle a été accusée de donner du travail à des percepteurs communaux non instruits et d’absentéisme au service.

De son côté, l’administrateur déchue nie ces accusations et demande l’intervention de la brigade spéciale anti corruption et de l’inspection des finances communales afin de prouver son innocence. Elle trouve par contre qu’elle est victime de son appartenance ethnique puisqu’elle est Tutsi et précise que les conseillers communaux de Muyinga n’ont jamais voulu travailler avec elle et qu’ils ont toujours cherché à la remplacer.

Le président du conseil communal de Muyinga précise de sa part que les explications d’Evelyne Izobiriza ne tiennent pas du tout. Louis Ngomirakiza fait savoir que parmi les 12 conseillers ayant décidé sa destitution, il figure des Tutsi. Il précise par ailleurs que la commune de Muyinga a été gouvernée par des Tutsi et ces derniers se sont bien comportés. Il demande à l’administrateur déchu d’accepter la décision prise qui attend la confirmation par le ministre de l’intérieur.

Rappelons que depuis son élection à la tête de la commune de Muyinga en septembre 2013, Evelyne Izobiriza a toujours été en conflit avec les membres du conseil communal même ceux issus de sa formation politique le CNDD-FDD. Le ministre de l’intérieur s’était même rendu dans cette commune au mois de novembre où il a donné un délai de 3 mois à ce conseil communal trouver une solution à ces problèmes. [isanganiro/bonesha/rpa/rtnb]

 
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