PANA, 11 juin 2014 Bujumbura, Burundi - La crise énergétique que vit le Burundi, ces derniers temps, n’a pas découragé les bonnes initiatives allant dans le sens de faire vivre le Mondial brésilien au plus grand nombre de citoyens, y compris sur des écrans géants, pour compter de ce jeudi, a-t-on appris de source officielle à Bujumbura. L'électricité manque, au point que le pays vit déjà depuis plus d’un mois au rythme de délestages allant parfois jusqu’à des jours sans énergie électrique pour des besoins ménagers, administratifs, commerciaux et industriels encore plus pressants.
Les barrages hydroélectriques desquels le pays tire l’essentiel de son énergie sont au plus bas à cause des précipitations qui n’ont pas été bonnes durant la saison pluvieuse de ces derniers mois et la vétusté des équipements hydroélectriques qui datent des années 1970 dans certains cas, a-t-on expliqué du côté de la Régie de production et de distribution de l’eau et l’électricité (REGIDESO). Cette crise énergétique n’a toutefois pas empêché la multiplication d’initiatives allant dans le sens de permettre aux Burundais de toutes les conditions de suivre à bonne distance l’évènement sportif mondial. La dernière en date émane du chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, qui a profité, mardi, de l’inauguration officielle d’une nouvelle radio communautaire pour jeunes à Kamenge, un quartier populaire de la banlieue nord de Bujumbura, la capitale du Burundi, pour annoncer que des écrans géants du Mondial seront placés dans des grandes et petites villes du pays. La Direction générale de la Radiotélévision nationale du Burundi (RTNB) a déjà fait savoir que la population pourra encore suivre "tous les matchs" du Mondial sur le petit écran, grâce à l'acquisition des droits de diffusion, avec, cette fois encore, l'appui du gouvernement burundais. |