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@rib News, 17/06/2014 ● Société  - La société civile burundaise regroupée au sein du FORSC vient de sortir un communiqué de presse pour réagir à l’interdiction du maire de la ville de Bujumbura de manifester pacifiquement afin de demander la libération du président de l’APRODH. Selon ce communiqué, ces associations se disent étonnées de cette décision de l’Ingénieur Saidi Juma qui a pris les soins d’affirmer que la marche pacifique semble avoir un objectif de déstabilisation des institutions et d’incitation à la révolte. Pacifique Nininahazwe dénonce ces accusations portées contre eux encore par une personnalité importante que le maire de la ville et les qualifie de gratuites et sans fondement.
Il affirme que ces organisations n’ont jamais perturbé et ne perturberont pas la paix et la sécurité des institutions encore moins inciter les gens à la révolte. Il fait ensuite un clin d’œil au ministre de l’intérieur qui est en train d’étudier le recours contre cette décision de ne pas tomber dans ce piège tendu par le maire de la ville. Il profite également de cette occasion pour demander la libération immédiate et sans condition de deux membres du syndicat STEB dans les communes de Muruta et Gahombo dans la province de Kayanza qui auraient été arrêtés et accusés de faire circuler la pétition mise en circulation par les organisations de la société civile et les professionnels des médias pour demander des enquêtes concernant les armes en circulation dans le pays et les entraînements para militaires des jeunes burundais en RD Congo. [rpa/bonesha/isanganiro/rtr] ● Sécurité - Deux corps sans vie ont été découverts dans le quartier de Jabe de la commune urbaine de Bwiza ce mardi matin. Selon des sources sur place, les deux personnes avaient passé la nuit dans une chambrette où se trouvait un groupe électrogène qui alimentait en courant électrique un bar suite à la coupure du courant de la REGIDESO dans ce quartier. Le chef de ce quartier estime que les deux personnes auraient donc été tuées par asphyxie. Il ajoute aussi qu’une troisième personne qui était avec les deux morts a été arrêtée pour être interrogée pour que des enquêtes à ce sujet soient menées. [rtnb/bonesha/rpa/rtr/isanganiro] - La population de la colline Nyambuye de la commune Isare de la province Bujumbura vivent dans une peut panique depuis qu’un groupe de jeunes du parti CNDD-FDD armés de fusils et de grenades les aient battus la nuit de samedi à dimanche. Les habitants de cette colline affirment qu’ils ont vu des armes que ces jeunes portaient et leur disaient que s’ils n’abandonnent pas le FNL ou l’UPD Zigamibanga, ils vont les couper les têtes. Ils précisent aussi qu’ils leur ont intimé l’ordre de participer dans les festivités d’ouverture de la permanence du parti présidentiel à Rushubi prévue prochainement et que celui qui ne sera pas au rendez-vous va en subir les conséquences. Ils demandent que leur sécurité soit assurée. L’administrateur communal d’Isare admet lui aussi qu’il a déjà entendu parler de ces jeunes qui ont malmené la population de la commune et demande que des enquêtes soient menées. Le représentant du CNDD-FDD dans cette commune ne nie pas ces allégations, mais précise qu’il ne peut rien affirmer ni infirmer avant d’avoir terminé ses propres enquêtes. [bonesha] ● Economie - Alors qu’il se tient depuis ce mardi les états généraux de l’agriculture et de l’élevage au Burundi, l’expert Gérard Muringa estime que le gouvernement doit arrêter de faire de dépenses folles. Selon lui, l’agriculture et l’élevage sont des secteurs très importants dans la vie de notre pays puisqu’ils font entrer plus de 35% des fonds mais, il est déplorable qu’ils ne reçoivent que 10% du budget de l’Etat. Il trouve aussi que c’est la population qui, en général, en fait les frais. Il constate que le gouvernement donc doit diminuer les dépenses et en rester qu’avec celles qui sont strictement nécessaires. [rtnb/bonesha/rpa/rtr/isanganiro] ● Politique - Le Parti pour le Redressement National (PARENA) estime qu’il n’est pas bon que le gouvernement burundais s’amuse à interdire arbitrairement aux gens de faire une marche pacifique pour exprimer une telle ou une telle autre inquiétude. Selon le président de ce parti, si on accepte les principes démocratiques, l’on doit les accepter tous sans exception aucune. Zénon Nimubona trouve ainsi que la liberté d’expression figure parmi les principales caractéristiques de la démocratie et que personne ne peut être privé du droit de s’exprimer. Il trouve que cette attitude témoigne d’un recul de la part des autorités en ce qui est du respect de la démocratie et leur demande de se ressaisir. [isanganiro] - Comme ceux de la province de Ngozi, les membres des comités communaux du parti Uprona dans la province de Kirundo ont sorti une déclaration pour dénoncer l’attitude de Concilie Nibigira dans la politique au sein de ce parti. En effet, ils trouvent que cette présidente reconnue par le ministère de l’intérieur est en train d’organiser des réunions illégales alors que les membres du comité central élu en 2009 n’en sont pas informés. Ils trouvent que cette attitude n’est pas du tout légale du moment que c’est ce comité qui est reconnu par toutes les partis en conflit au sein de ce parti de même que le ministère de l’intérieur. Ils lui rappellent qu’elle a été mise en place par le ministre de l’intérieur pour piloter les activités de mise en place des organes dirigeants de ce parti reconnus et acceptés par tous. Ils demandent à Concilie Nibigira d’arrêter la préparation de cette réunion et de songer plutôt à la réunification de ce parti. Ils ont sorti ce communiqué après une réunion qu’ils ont tenue ce dimanche ; mais qui n’a pas pu se terminer puisque le commissaire provincial de la police et le chef de poste Kirundo l’ont interrompue sur ordre de l’administrateur communal de Kirundo. [rpa/bonesha] |
